Chapelle SAINT JEAN BALANANT

La chapelle Saint-Jean Balanant est bâtie sur les bords de l’Aber Benoît qui coule dans la prairie voisine. Le nom Balanant peut se traduire par « la vallée aux genêts ».

Datée des environs de 1440, c’est une ancienne possession de l’ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem.

Sous des apparences parfois jugées austères, la chapelle offre des éléments architecturaux remarquables, notamment la façade ouest et son portail orné d’un tympan sculpté, rappelant la basilique du Folgoët toute proche.

De belles peintures murales ont été découvertes à l’occasion des travaux engagés en 2021. Elles datent de la fin du 16e. Cachées sous de multiples couches de badigeon pendant des siècles, elles ont créé la surprise et l’admiration. Dix tableaux peints retracent la vie et le martyre de Jean-Baptiste, saint patron de la chapelle.

Les anciens vitraux de la nef étaient très dégradés mais leur rareté et leur intérêt historique ont amené la DRAC à décider, fort heureusement, de leur restauration. Une création contemporaine a été associée à ces témoins d’un passé mémorable.

La chapelle Saint-Jean-Balanant est liée aux Hospitaliers appelés aussi « l’ordre de Malte ». Elle a aussi été en prise directe avec l’histoire du Léon et de la Bretagne par le biais des sieurs de Kermavan et de Penmarc’h qui ont été ses mécènes au 15e siècle.

La chapelle, propriété de la commune de Plouvien, a bénéficié d’un programme de travaux ambitieux qui a redonné toute sa beauté à cet édifice classé aux Monuments Historiques depuis 1913. Elle est animée par l’association Sant-Yann.

Venez la découvrir !

Don pour la chapelle Saint-Jean Balanant

Sauvegarder et restaurer une chapelle singulière

Votre soutien est indispensable pour restaurer et ainsi sauvegarder la chapelle Saint-Jean-Balanant à Plouvien. L’étude sanitaire montre globalement des altérations extérieures assez prononcées sur l’ensemble des murs, une absence de drainage, un mauvais état des couvrements nécessitant des interventions d’envergure. La priorité sera ainsi donnée au traitement de l’humidité, à la réfection de la couverture et de la charpente ancienne (l’une des seules du XVe siècle en Finistère) et à la restauration des vitraux. Pourtant classée en 1913, la chapelle Saint-Jean-Balanant a pendant longtemps été laissée dans l’ombre et l’étude diagnostic vient de nous révéler des peintures murales. Leur restauration nous permettra de mieux connaître l’histoire singulière de cette chapelle. A cela s’ajouteront la remise en état du mobilier et la finalisation de l’installation électrique.

Une chapelle forteresse

Datée du XVe siècle et bâtie à flanc de coteau, cette chapelle fait penser à une forteresse : contreforts, clocher à meurtrières. La façade Ouest est ornée d’un tympan sculpté (ici le baptême du Christ) rappelant celui de la Basilique du Folgoët. La façade Est, quant à elle, a conservé quelques vestiges d’anciens vitraux. Propriété communale, elle est entretenue et animée par l’association « Sant Yann » qui travaille en étroite collaboration avec la mairie. En 2018, deux études (diagnostic et historique) ont ainsi été menées. Elles permettent aujourd’hui d’en savoir plus sur l’édifice. La chapelle est située dans la ville de Plouvien, en plein cœur du Pays des Abers, à 20 km de Brest. L’édifice à restaurer s’inscrit dans le sillage de nombreux édifices religieux. De plus, le Phare de l’Île Vierge, plus haut phare d’Europe et 4e plus haut phare du monde, se situe à seulement 16 km de Plouvien.

Une chapelle communale entretenue et animée par des bénévoles

L’association Sant Yann, existant depuis 1998, compte une quarantaine d’adhérents par an. Afin de faire vivre, de différentes manières, la chapelle Saint-Jean-Balanant, les bénévoles organisent diverses activités. Les 1 200 visiteurs annuels peuvent assister à des concerts, des expositions, des pardons, des thés dansants, des cérémonies religieuses, des visites lors des journées européennes du patrimoine, etc. De plus, afin de communiquer au maximum sur ces activités, l’association est en contact régulier avec la presse, les radios locales, la presse chrétienne, les offices du tourisme.